
Photo : @valarie.bg
Tes émotions, vis-les. Tes émotions ne te décrivent pas, mais elles décrivent à quelle intensité tu vis une situation.
Je reviens d’un roadtrip dans notre beau Québec et j’avais envie de te partager quelque chose qui m’aide toujours à relativiser quand ça va moyen.
Depuis que je suis toute jeune, mon père me répète que mes problèmes ne sont pas si gros que ça. Il n’a pas tort, mais en grandissant, j’ai réalisé qu’il manquait un bout à ce qu’il voulait dire et, quand je voyage, ce petit bout-là s’écrit.
Nos problèmes ne sont pas si gros que ça. Quand tu y penses, on est tellement petits qu’on fit dans nos autos, qui fittent sur un bateau, qui nous amène d’un côté à l’autre d’un fleuve. Juste ça, c’est même pas un centième de la planète Terre. Imagine au niveau de la galaxie! Alors nos problèmes dans tout ça, c’est encore plus mini!
Jusque là, papa avait raison. L’affaire est que je me culpabilisais de vivre mes émotions. Je ne croyais pas qu’elles étaient valides parce qu’elles étaient si petites et seraient oubliées aussi rapidement qu’elle étaient arrivées. J’ai réalisé que mes émotions ont le droit d’exister et les tiennes aussi.
Tes émotions, vis-les. Tes émotions ne te décrivent pas, mais elles décrivent à quelle intensité tu vis une situation. Mon petit truc avec tout ça si jamais les émotions s’emballent est le suivant : va dans la nature et regarde autour. Prends le temps de te souvenir à quel point on est mini et que tes problèmes vont partir bientôt. Pas avant que tu aies fait le travail, mais bientôt.
– Valérie