
Le sais-tu, toi, qu’il n’y a point de résultat sans effort? Bien que le contraire serait vraiment l’idéal, je suis forcée de te dire que, en ce qui concerne la shape de tes rêves, you get what you work for. Pour être vraiment honnête, il y a des fois où mettre l’effort, ça me saoule. Presque autant que de m’envoyer 3 shots de Jack cul sec. Pis je ne bois pas souvent alors j’te laisse imaginer le résultat.
En d’autres mots, si l’effort maximal n’y est pas, tu ne peux pas marcher la mine basse en disant à qui veut l’entendre (et même à qui s’en fiche) que tu n’obtiens pas de résultat, que tu ne perds pas le poids pris durant la grossesse (ou en mangeant des Cheetos), que ta génétique te mène au surpoids, que tu n’as pas d’énergie ou encore que t’en as plus qu’assez que ton gras d’bras te raisonne jusqu’au front quand tu écris. Ma question est la suivante: En as-tu vraiment assez ou es-tu passée maître dans l’art de l’excuse parfaite?
Comme disait Anthony Robbins (moi non plus, je ne sais pas qui c’est, mais je l’ai Googlé pis il a une face digne de mention), “l’action est ce qui crée toutes les grandes réussites. L’action est ce qui donne des résultats.” Pas fou, l’bonhomme!
Voici donc comment ça devrait fonctionner à partir de maintenant: tu te dois d’élever ton mindset afin de le balancer à tes objectifs. Note que ceci devrait s’appliquer à toutes les sphères de ta vie.
“Mon Dieu, elle est dont ben intense, elle.”
Oui, je le suis. Pas tout le temps, mais j’essaie de l’être souvent. Faire les choses à moitié, ça vient me chercher pis ça n’a rien de positif, crois-moi! Sauf le ménage. Lui, le p’tit con, je rêve de le faire à moitié.
Tsé, c’est comme si ton patron te demandait de déposer 35 articles dans l’drive dans les prochaines 48 heures pis toi tu commences par les écrire à la main en premier. You know, …just because. T’aimes ça, toi, le feeling du pousse-mine entre tes doigts. Tu vois ben que la technique est totalement contre productive. C’est la même chose pour l’entraînement; agis en fonction de tes objectifs.
Là, je vais aller droit au but. C’est d’alcool dont il sera question ici. L’alcool, c’est comme ton pousse-mine; ça te ralentit le processus sur un moyen temps. C’est l’amitié qui te gruge l’intérieur, mais dont on arrive pas à se débarrasser. Pour ma part, mon frenemy, il est habituellement blanc, mais parfois jaunâtre et originaire de la région de Sancerre, en France. Lui, c’est le genre d’ami qui est ben smat sur le coup, mais qui te ralentit les univers du plaisir et de la performance dès ton réveil le lendemain. C’est une relation amour-haine que tu dois sans doute connaître. En effet, l’alcool, au même titre que la nourriture, les loisirs et tout ce qui procure une sensation immédiate de satisfaction et de réconfort, est l’un des nombreux plaisirs de la vie. Toutefois, ce dernier doit être consommé avec grande modération, puisqu’il peut entraîner de lourdes conséquences au niveau de l’organisme. Dans le fond, imagine-toi que tu as quatre briques attachées à chacun de tes bras et que tu dois les traîner à tous les jours. Quand tu es assise, tout est beau, mais dès que tu te lèves pour accomplir et t’élever, la tâche devient immédiatement très complexe, voire même foutrement déplaisante. Il y a de maudites bonnes chances que tu décides de te rasseoir.
Intéressons-nous maintenant aux effets de la consommation d’alcool sur les performances sportives. D’une part, la fréquence de contraction des muscles est considérablement réduite. De plus, la vasodilatation cutanée étant accrue, il s’en suit une sudation plus importante et donc, des pertes minérales (ne pas lire « vaginales » à la presse) ainsi qu’une baisse de l’apport sanguin aux muscles portant sans contredit préjudice à la performance. Élevant le taux d’acide lactique à l’effort et contrariant le foie dans sa fabrication de glucose, l’alcool est en ce sens tout sauf un ami lorsqu’il est question de sport. Altérant le processus de métabolisation complexe connu sous le nom de néoglucogenèse, le risque d’hypoglycémie lors d’exercices prolongés est accru. L’alcool se distribue principalement dans les organes les plus vascularisés, plus particulièrement dans les muscles et le cerveau. L’alcool est susceptible de provoquer différents troubles que nous connaissons tous déjà : diminution notable des réflexes, perte ou diminution de la coordination, affaiblissement de la concentration, rétrécissement du champ visuel, augmentation du rythme cardiaque, altération du jugement et bien plus encore. Les femmes, ayant en général une masse musculaire plus faible, un taux adipeux plus élevé et une efficacité moindre des enzymes hépatiques nécessaires à la détoxination, souffrent plus souvent qu’autrement davantage que les hommes d’une soirée trop arrosée.
Vous l’aurez compris, l’alcool agit davantage en tant que perturbateur des performances sportives que comme allié. Combien de fois as-tu reporté ou carrément annulé un entraînement parce que ton corps et ta tête, n’ayant pas encore récupéré de la veille, n’étaient simplement pas en mesure de fournir quelconque effort ou motivation. Sur le moment, l’alcool peut facilement te faire rêver de soleil et de sable chaud, ce qui sonne plutôt idyllique, j’en conviens! Ce n’est malheureusement que le lendemain que tu réalises que l’unique et piètre détail qui relie tes trop d’verres d’la veille à quelconque plage dorée, c’est le banc de sable qui te colle à la langue à ton réveil. Dans le fond, chaque verre est comme un voyage dans l’sud à prix et durée modiques. Je ne sais pas toi, mais pour ma part, je préfère de loin The Real Deal!
Je sais ce qui te brûle la langue. Oui, prendre un verre, c’est l’fun! Je suis vraiment d’accord. Là où la conscientisation devient importante, c’est plutôt quand arrive l’alléchante cinquième tournée. C’est à ce moment-là que tu peux te demander si ton fun sera aussi intense au réveil le lendemain. Toutefois, garde en tête que le premier (ou le deuxième, parce que tsé, faut ben vivre un peu!) verre est toujours plus facile à refuser que le cinquième et qu’il y a un méchant verso déplaisant à ce drink momentanément aussi attirant que Jason Momoa shirtless (oh god, je viens de perdre mon pouls). Keep in mind : t’as beau déposer la médaille sur la table, son envers existe encore, même si tu ne le vois pas. C’est un parfait exemple de flagrant déni. Tsé que le déni, c’est une petite bête ben sournoise; il arrive à te convaincre que tout est beau, mais garde toujours à l’esprit que ce dernier ne sera jamais ton allié.
En bref, ne sous-estime jamais les effets dévastateurs de l’alcool sur ton bon fonctionnement au quotidien. En plus d’être vraiment trop sucré “Oui, mais je prends soin de regarder le taux de sucre avant d’acheter ma bouteille de vin.” Comment j’te dirais ben ça. Pour ma part, j’ai décidé de simplement diminuer la quantité et prioriser la qualité. Par qualité, je fais référence à n’importe quel type d’alcool qui me fait vraiment plaisir. Ça revient à mon principe de faire les choses à moitié. Lorsque le moment s’y prête, je préfère ne pas me restreindre et me laisser guider par mon feeling. Le feeling risque fort probablement de commencer par “cham” et terminer par “pagne”. Si je peux coordonner mon agréable moment de futur déplaisir avec la veille d’un jour de repos d’entraînement, c’est le bonheur!
Bon, j’ai fait le tour; c’est l’heure de mon p’tit verre de vin! EAU, je voulais dire EAU!